« Tai Chi Ideas and Experiments: Hidden Energy, Pure Motion, and Timing » est un livre écrit par Robert Chuckrow. Ce livre a été publié assez récemment et se révèle être une lecture fascinante. J’ai le plaisir de partager ma lecture dans cet article.
Science et tai chi
R. Chuckrow (dont je parle aussi dans mon article précédent) est aussi l’auteur de Tai Chi Dynamics (2008). Il est physicien et instructeur de tai chi et aborde les enseignements apparemment contradictoires des maîtres de cet artwork martial, comme le fait de n’utiliser « aucune power » dans la pratique, et les interprète à la lumière de la physique et de la biologie occidentales.
Dans Tai Chi Dynamics, l’accent était plus mis sur des notions physiques externes (leviers, and so on.). Ici, l’auteur va plus loin et va s’interroger sur la nature profonde de la power interne.
Dans son dernier ouvrage, Robert Chuckrow offre sa sagesse éclairante et sa perspective instruite sur les paradoxes du T’ai Chi. [Ce livre] résout tant de questions lancinantes que se posent tous les débutants et offre aux instructeurs de nombreux nouveaux outils pour partager cet artwork vénéré. C’est un ouvrage incontournable pour les pratiquants de T’ai Chi de tous niveaux,
Gene Ching, 32 era disciple du Temple Shaolin, auteur de Shaolin Journeys, éditeur du Kung Fu Journal
La power expansive
Son idée principale est le idea de « power expansive », une sorte de « pression hydraulique » dans laquelle « les tissus corporels peuvent se dilater activement sous l’motion d’une stimulation bioélectrique ». Selon lui, la power expansive est meilleure que la power ordinaire par contraction musculaire, automotive elle ne crée pas de déchets métaboliques et n’indique pas ses intentions aux attaquants.
Les physiologistes peuvent se gratter la tête devant la notion de power expansive de Chuckrow, mais ses explications des lois fondamentales du mouvement naturel, accompagnées de diagrammes, sont écrites de manière claire, quoique parfois un peu complexe. Les étudiants en tai chi obtiendront de l’auteur une base théorique profonde de l’approche fondamentale du mouvement de cette self-discipline, ainsi qu’une foule d’exercices utiles pour les aider à la pratiquer.
Nei Jin et Power Expansive
La notion de power expansive présentée par l’auteur vient mettre le doigt sur un jargon un peu confus que l’on retrouve en tai chi, où l’on parle de Li et Jin (qui peuvent tous les deux se traduire par « power »).
On retrouve notamment un bon exemple de cela dans le paragraphe sur le « model zombie » (que mon maître appelle le « tofu tai chi », j’aime bien l’expression !).
De nombreux pratiquants de Taiji travaillent et réussissent à faire des mouvements avec la power minimale. Mais parce qu’on leur a dit de ne pas utiliser la power, ils n’atteignent jamais la power expansive (nei jin). Au contraire, ils utilisent toujours la power contractive (li), bien que de façon minimale. Cette situation, parfois appelée « flottaison », est sans vie et sans lien. Il s’agit donc d’une sorte de « model zombie ». Toute personne qui a cultivé la power expansive peut reconnaître instantanément la différence entre l’utilisation du jin et du li dans les mouvements d’une autre personne. Quand j’étais à l’école de Cheng, Shi Zhong, j’ai remarqué un étudiant qui faisait la forme d’une manière super-détendue. Le professeur Cheng passait par là à ce moment-là second et lui a dit, « Trop yin. ».
Robert Chuckrow, Tai Chi Ideas and Experiments: Hidden Energy, Pure Motion, and Timing
Respiration et Dan Tian
Un autre level que j’ai apprécié, c’est la clarté de son discours sur la respiration et le dan tian, notamment sur la mécanique de la respiration naturelle et inversée.
De nombreux pratiquants se plaignent de ne pas sentir le dan tian, peut-être parce que pendant la pratique de la forme, ils font une respiration naturelle et peu profonde. Une telle respiration n’lively pas suffisamment cette région. Lorsque la power de contraction est suffisamment libérée, le corps se liquéfie, ce qui entraîne un gradient de pression hydraulique. Autrement dit, plus on est bas dans le corps, plus la pression est élevée. La plus grande pression dans le tronc du corps se trouve dans la partie inférieure de l’stomach, ce qui contribue à une sensation d’activation de cette région. Lors de l’inspiration en respiration naturelle, le bas ventre se dilate et se met sous pression. Dans la respiration inversée, cette pression se produit continuellement, augmentant et diminuant mais ne se relâchant pas totalement. Les effets de la respiration peuvent être ressentis comme un gonflement de la région ayant la description du dan tian.
Robert Chuckrow, Tai Chi Ideas and Experiments: Hidden Energy, Pure Motion, and Timing
Et voilà, c’est tout pour cet article. J’espère qu’il va aura donné envie de lire ce livre :-). Bonne pratique à tous!